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바슐라르의 <감싸기> 개념에 대하여

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Authors

郭光秀

Issue Date
1990
Publisher
서울대학교 사범대학
Citation
사대논총, Vol.40, pp. 29-38
Abstract
Dans les études bachelardiennes, chacun le sait, le problème le plus curieux est: comment on peut réconcilier les deux aspects apparemment tout à fait différents des recherches de Bachelard: la philosophie des sciences et la théorie de l'imagination. Haingbog Eui Sihag (La Poétique du bonheur) de KIM, Hyeon est le premier et, pour le moment, unique essai de résoudre ce problème qu'on ait vu paraître en Coreé. La contribution la plus importante de Kim aux études bachelardiennes, est peut-être d'avoir trouvé le concept de l'enveloppement dans la philosophie des sciences de Bachelard. Tout le monde sait que Bachelard et Thomas Kuhn s'accordent pour affirmer la thèse selon laquelle le développement des sciences n'est pas linéaire, mais se fait par bonds, d'une manière discontinue. Mais ils divergent, selon Kim, sur la nature de ces bonds. Alors que chez Kuhn cette discontinuité est une rupture totale, supposant un changement révolutionnaire d'un paradigme à l'autre, elle est, chez Bachelard, une rupture qui ne serait pas aussi totale. Chez Bachelard, selon lui, un paradigme nouveau l'ancien, de sorte que le premier, bien que tout à fait différent du second, le garde toujours en lui. C'est là le concept de l'enveloppement qui rendrait compte de l'histoire bachelardienne des sciences. Ce qui est intéressant, c'est que Kim recourt à ce concept de l'enveloppement pour lier d'une manière essentielle la philosophie des sciences et la théorie de l'imagination de Bachelard. Selon lui, celle-ci celle-là; la valorisation qui est l'activité de l'imagination dans l'imaginaire, l'objectivation qui est l'activité de la raison en sciences. Or, Kim ne fournit aucun fondement pour justifier l'emploi du concept de l'enveloppement tiré de la philosophie des sciences à la relation entre celle-ci et la théorie de l'imagination. Il nous semble que c'est justement ce fondement qu'on devrait rechercher pour lier les deux aspects de la pensée de Bachelard. D'autre part, l'explicitation de Kim du concept de l'enveloppement est déjà problématique: logiquement, elle n'est pas très facile à comprendre, parce que l'enveloppment, selon elle, est tout en même temps rupture et continuité, identité et différence. Pour expliquer cette contradiction, il se contente de dire simplement que un paradigme nouveau se sépare radicalement de l'ancien du point de vue de l'induction, mais du point de vue de la déduction, que le premier étend et comporte le second. Mais malheureusement cette curieuse explication nous laisse rester toujours sur notre faim. Car ce qui est ici en question, c'est la naissance d'un paradigme nouveau de l'ancien; et non pas la suppositon d'une hypothèse par induction et sa vérification par déduction dans les recherches en général dans les sciences: Ce mécanisme général des recherches scientifiques se trouve en acte aussi dans les recherches dans un même paradigme. Si Bachelard luimême s'était contené de cette curieuse explication, on devrait justement lui soulever la question à lui-même. Mais en vérifiant ce qu'a dit Bachelard, et dont Kim tire son argument (La Formation du nouvel Esprit scientifique, p.46), nous constatons que Kim a mal lu le texte:il a pris réduction pour déduction. Ainsi, nous constatons finalement que les efforts gigantesques faits par Kim pour réconcilier les deux aspects différents de la pensée de Bachelard n'ont pas abouti à un résultat bien convaincant. N'empêche que nous devrions le féliciter de ces efforts, puisqu'ils sont justement gigantesques.
ISSN
1226-4636
Language
Korean
URI
https://hdl.handle.net/10371/72695
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