발자크 문학의 이념적 성격

Abstract

Le Médecin de Campagne est une oeuvre où Balzac expose au public une vue d'ensemble de ses idées politiques, sociales, morales et religieuses. La profession de foi de Balzac, exprimée par la voix de Benassis, héros du roman, en révèle le caractère extrêmement conservateur. Balzac critique sévèrement le principe du suffrage universel et du parlementarisme. Selon ses idées, le droit d'élection doit être limité aux élites restreintes, puisque l'égalité entre les citoyens n'est qu'un mythe, et le pouvoir politique doit être mis entre les mains d'un chef puissant, puisque le pouvoir a besoin d'unité et de force. Le seul contrepoids efficace à ce système sera la religion qui enseigne aux pauvres la résignation, et aux riches la charité. Balzac s'affirme dans cette oeuvre comme un écrivain qui déclare écrire à la lumière de deux vérités éternelles, la religion et la monarchie. Malgré le conservatisme éclatant de Balzac, les balzaciens, surtout les balzaciens à la tendance marxiste essaient de justifier la position idéologique de Balzac, et de vérifier dans ses oeuvres la fameuse thèse d'Engels, <le plus grand triomphe du réalisme>. La raison en est sans doute dans la peinture cynique et impitoyable que La Comédie humaine a faite de l'aristocratie et de la monarchie restaurée. Pourtant, au moins dans le cadre du Médecin de Campagne, il n'y a pas de données qui pourraient épargner Balzac conservateur réactionnaire. Le Médecin de Campagne reste une sorte du bréviaire du conservatisme don't la propre justification ne porte pas sur le contexte de l'oeuvre, et se révèle un roman dont la qualité littéraire est plutôt douteuse.