어린왕자에 나타난 어린이 자질

Abstract

L'évocation de l'univers de l'enfance dans le Petit Prince appraît comme un retour de Saint-Exupéry à san paradis perdu. En revalorisant les proriétés de l'enfant, il veut comdamner la contradiction de la civilisation occidentale et surmonter la catastrophe de la guerre dans laquelle on s'entretue sans aucune raison évidente. J'ai voulu donc me proposer d'estimer particulièrement la nostalgie des héros exupériens pour le retour à l'enfance, la défiance de l'enfant aux grandes personnes, la valeur de la fantaisie enfantine, le don porpre de l'enfant pour réveiller la vie et le sens de la mort de l'enfant. Les héros exupériens se souviennent souvent de l'enfance dans leur solitude extrême, et surtout devant le danger de mort. Cela est sans doute qu'il retrouve certaine vérité ultime de la vie dans l'univers de l'enfant. D'ailleurs, Pilote de guerre où notre auteur décrivait le courage et la mort des pilotes comprend curieusement des phrases qui se rapportent aux souvenirs de son enfance et ébauchent en partie le Petit Prince. La défiance de l'enfant aux grandes personnes découle de la pensée qu'elles ne comprennent rien toute seules et tournent perpétuellement en rond avec leurs préjugés. Cela se rapporte partiellement à la haine des héros exupériens contre les paroles ou le raisonnement qui ne portent pas de poids de vie. Notre auteur a voulu donc mettre en valeur la vérité de l'enfant par la présentation de la vie simple du petit prince dans ses petits soucis d'une part, et d'autre part par la satire amusante contre la vie des grandes personnes pleines de vanités et sclérosées de préjugés. L'évocation de la fantaisie s'est faite de la présentaion des endroits lointains et des voyages interplanétaires, dé la personnification des animaux et des fleurs, de l'exagération de la grandeur ou du nombre des choses et de l'introduction des épisodes incroyables et satiriques. La fantaisie se rapporte à la vie intérieure qui jouit de l'association libre des idées et des images selon son humeur. Vivre à sa fantaisie est dans une certaine mesure l'accomplissement fidèle de la volonté et de la vérité de la vie intérieure. L'évocation de la fantaisie de l'enfant dans le Petit Prince est à revaloriser la liberté de la vie intérieure que les grandes personnes ont trop négligée dans leurs vaines ambitions sociales, dans leurs conflits ouverts. et dans leurs intransigences. L'une des propriétés de l'enfant qui retient encore notre attention, c'est le don de réveiller la 'vie. Le petit prince réveille le narrateur pour l'amener dans l'empire de l'enfance. Il réveille aussi une rose, un puits abandonné et des étoiles pour qu'ils prennent une nouvelle vie. Son don de réveiller la vie rejoint celui d'un enfant qui a réveillé la vie de Bark dans Terre des Hommes. Bark, esclave libéré, ne ressent vraiment sa liberté et sa vie nouvelle qu'après qu'un enfant inconnu lui a souri franchement. Ce don de l'enfant est fondé sur l'amour pur et simple de l'enfant pour l'homme, amour sans distinction de races, de richesse et de hiérarchie sociale. Ce qui réveille ici la vie, c'est le mouvement du coeur de l'enfant vers les êtres humains que les grandes personnes ne conservent plus. Pour finir, notre attention se porte vers le sens de la mort de l'enfant. Le petit prince dit avant de quitter la terre que son corps mort sera comme une vieille écorce abandonnée et qu'il habitera dans l'une' des étoiles. La mort de l'enfant est dépeinte plusieurs fois chez notre auteur comme un acte de métamorphose ou comme une métempsycose. La vie de la lignée et la vie spirituelle l'emportent sur la mort d'un corps. La revaloriation des propriétés de l'enfant dans le Petit Prince défend à notre insu l'intuitionnisme et le spiritualisme contre le rationalisme, le positivisme et le matérialisme.